Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Agoraphobe

15 janvier 2008

Je redoute la nuit

Je redoute la nuit. C’est toujours à ce moment-là que les crises d’angoisses. Ma femme est allée se coucher et moi, je reste devant mon ordinateur, cherchant la fatigue, en espérant que je ne me couche pas à 6 heures de mat comme hier. J’aimerais parler de mes angoisses. Mais je n’y arrive pas avec ma femme. Je fais comme si tout aller bien. J’essaie de la rassurer au maximum en lui montrant un visage plus enjoué et serein. Elle me croit presque guéri. L’illusion fonctionne, mais pour combien de temps ? Je veux sauver mon mariage. L’agoraphobie m’a volé ma vie sociale, je ne veux pas qu’elle détruise mon couple.

Publicité
Publicité
12 janvier 2008

Petit à petit...

Une nouvelle année. Une nouvelle motivation.

Je crois en avoir fini avec mes idées suicidaires. Le moral est meilleur depuis plusieurs semaines. C'est pour cela que j'ai décidé de reprendre plus assidument ce blog et faire table rase d'une partie de mes angoisses. Attention, je ne me considère pas comme guéri, mais j'accepte ma maladie et je fais l'effort de sortir davantage.

Le chemin est long, très long. Je sais que je vais encore passer par des moments plus difficiles que d'autre. Mais j'espère que mon témoignage, sur ma vie, va donner un peu d'espoir à ceux qui vivent la même chose que moi.

J'essaie de trouver des solutions au jour le jour et je prends conscience, petit à petit, de la chance que l'on a de vivre. Une première étape a été franchie pour moi, je pense. Le fait de reprendre goût à la vie va me permettre de m'éveiller à l'extérieur, au-delà de mes cloisons visibles et invisibles.

J'ai toujours des questions en suspend. Je ne sais pas où je vais avec ma femme. Elle a vécu beaucoup de tourments à cause de mon agoraphobie. Pourtant, elle est toujours là, mais sans l'être.

26 octobre 2007

Une jour de +

Aujourd'hui, ça va à peu prêt. j'ai pas fait de crise d'angoisse. le moral est bon. Si ça pouvait être comme ça tous les jours...

20 octobre 2007

Desespoir

je me saoul. j'ai prit un quart de lexomil avec de l'alcool. je sais que c'est pas raisonnable. mais je souffre.
voila une semaine que je ne parle pas. je ne parle plus à ma femme. je n'y arrive pas. elle fait comme si tout allé bien. alors que tout va mal.
je repense à ma mère quand je vais mal. J'ai perdu ma mère quand j'avais 16 ans. elle me manque. depuis qu'elle est partie, je me sent terriblement seul. je n'arrive pas à surmonter mon chagrin. je traine mon fardot depuis. et je suis fatigué. j'aimerai en finir une fois pour toute. mais j'aime la vie. mais rien ne me retient ici. je n'ai même plus l'amour. je reste seul. dans l'inconpréhension.
ça  y est, je pleur. j'essai d'ecrire mais je n'y arrive plus vu mon état. je vous laisse

18 octobre 2007

toujours là.

Je suis toujours là. Après une TS ratée, je suis de retour chez moi.
Les jours de convalescence mon permis de prendre du recule sur moi. Mes peurs sont toujours là.

Publicité
Publicité
27 avril 2007

à bout

Ce soir j’ai pas mal bu. Je repense à mon enfance. Je repense à la honte que j’ai d’avoir le père que j’ai. J’ai honte de ma famille. J’en ai tellement honte que je préfère la cacher à ma femme. Je n’ai rien en commun avec ma famille. A vrai dire, ils sont pour moi des étrangers. Je ne partage rien avec eux. Je n’ai pas la même culture, la même vision des choses. Ma famille me répugne, je la déteste. Surtout mon père. Il a contribué à faire en sorte que ma famille soit réduite en lambeau après la mort de ma mère. Il n’a rien fait ce minable. Rien fait pour qu’on vive ensemble réunis. Bien au contraire.

J’ai trente trois ans et ma vie passée est un cauchemar, ma vie présente est inexistante. Ma vie future incertaine. Je ne pense pas arriver à mes trente quatre ans, j’en aurais fini bien avant. Seigneur, donne moi la force d'en finir.

18 avril 2007

Le moral est bon

Le moral est bon aujourd’hui. Je savoure car ces journées là sont rares. Il n’y a pas de raisons particulières. Je me suis levé est je me suis senti bien.

J’écoute la radio, je bois mon café et je me mets à faire des projets d’avenir. Ça faisait bien longtemps que cela ne m’était pas arrivé. Je ne cris pas victoire trop vite car bien souvent aussi, le retour de bâton est très douloureux. Je profite avec parcimonie et prudence.

14 avril 2007

soumission

Ma femme sort de plus en plus souvent. Je l’a comprends. Etre avec un homme dépressif n’est pas tout rose tous les jours. Alors, elle s’évade. Elle prétexte des soirée de collègues ou des soirées avec ses amis. Mais je sais bien qu’elle voit quelqu’un d’autre. Elle ne sait pas mentir. Je sais mais je ne ferai rien, je ne dirai rien. Je l’aime. Si de voir quelqu’un d’autre l’a rend plus heureuse, je préfère que ce soit ainsi. Je ne suis pas capable de la rendre heureuse car ma maladie détruit tout. Ça me fait mal de savoir que ce soir quelqu’un l’a fera rire et lui changera les idées. Avant, c’est moi qui tenais ce rôle et aujourd’hui, je suis un spectateur impuissant de faire quoi que ce soit. Il est bientôt minuit. Je suis seul devant mon PC. Je me sens bien seul. Je ne sais pas quand elle rentrera. J'ai peur qu'un jour qu'elle décide de ne plus rentrer. J'ai tellement peur. Je n'ai qu'elle.

13 avril 2007

J'ai peur

Voilà, je suis au bout du gouffre. Mes dettes s’accumulent et bientôt je ne pourrais plus faire face. Que me reste t-il ? Je pense de plus en plus souvent à en finir. Quand je fais le bilan, je me rends compte que ma vie psychique est désastreuse, mon bilan financier est catastrophique, ma vie sociale inexistante. J’ai envie d’en finir. Tout à l’heure, j’ai posé une boite de Lexomil sur mon bureau et je l’ai fixé pendant une heure sans pouvoir rien faire. Vais-je trouver la force de tout avaler avec une demi bouteille d’alcool ? J’ai peur et j'en ai marre de lutter avec moi-même. Malheureusement, je n'en ai pas encore assez marre pour passer à l'acte. Que le temps est long.

6 avril 2007

Des raquetteurs « légalisés »

J’ai regardé avec un immense intérêt l’émission de France2 « Envoyés spécial » sur l’abus des banques envers leurs clients. J’ai été écœuré. Certes, j’ai toujours considéré les banquiers et les assureurs comme des voleurs et des raquetteurs « légalisés ». Quand on voit la réalité sur le terrain, on est amène à se poser pas mal de question sur nos droits et les futures ripostes à engager envers ces structures qui nous sucent jusqu’à la moelle. J’ai été abusé par ma banque à plusieurs reprises par le surcoût de frais bancaires. Je ne me suis pas laissé faire et j’ai obtenu gain de cause. Il faut le savoir, si vous ne regardez pas régulièrement les mouvements de votre compte ou placement, les banques testent leurs clients en prélevant aléatoirement des petites sommes d’argent, autrement dit des petits frais bancaires. Si le client ne se manifeste pas en demandant à quoi sont dû ces frais, et bien la banque continue chaque mois de prélever des petites sommes à titre de gestion. Ça s’appelle "sonder" le poisson. Ces opération multipliées à d’autant de clients potentiels négligeant sur les mouvements de leur compte ont fait la fortune dernièrement des banque qui ont engrangé des bénéfices records. Nous sommes des moutons, ça on le savait mais maintenant, on devient des vaches à lait et on nous ruine. Révoltons-nous !

2 avril 2007

Le sablier

Je me suis levé très tard aujourd’hui. J’ai un mal de crâne terrible. A chaque fois que je dors trop, j’ai une barre derrière la tête. Ça passe au bout de quelque heure mais c’est assez pénible. Il n’est pas loin de deux heures du matin et évidement je n’ai pas sommeil. Je vais probablement me coucher à l’heure où les autres vont travailler.

Les nuits sont longues en ce moment. Je balance entre la télé à l’ordinateur toutes les heures. Je passe le temps, je tue mon temps. Dans cette vie qui ne mène à rien, je me demande souvent quand tout cela va s’arrêter. J’attends et je vois le sablier de ma vie qui s’écoule si lentement. Parfois, j’ai envie de le briser. Le briser signifierait la mort mais je suis trop lâche pour passer à l’acte. Même si mon cœur bat, je meurs lentement à l’intérieur. J’ai peur de sombrer dans le néant de moi-même et devenir complètement aphone à tout. La folie s’emparera de moi et s’en sera fini. Serais-ce ma délivrance ?

29 mars 2007

Marre !

gareAujourd’hui je vais un peu mieux. Je n’ai pas eu de crise d’angoisse, j’ai bien dormi et je me sens en paix. J’ai zappé brièvement sur le JT de vingt heures ce soir et j’ai été scandalisé par les incidents de la Gare du Nord à Paris. Où va la France ? On ne respect plus rien. Personnellement, je ne suis pas de ceux qui bafoue les lois et qui insulte les flics. Je respecte la Loi et mes concitoyens. On est dans un pays de droits et cela, une petite minorité de voyous et de casseurs semblent l’avoir oublié. Cet incident montre encore une fois qu’une simple poignet de « branleur » fout le bordel dans notre pays simplement parce que notre Police fait son travail. Je suis désolé mais là ça fait vraiment chier. Une simple interpellation, de surcroît d’une personne sans titre de transport et en situation irrégulière en France, met le feu aux poudres. Je ne comprends pas. Cette personne frappe des contrôleurs de la RATP et fait obstruction aux forces publiques et on devrait laissé faire… est-ce normal ?! Là-dessus une bande d’opportuniste de jeunes petits cons viennent semer le bordel en assiégeant la gare et en provoquant la Police; ils cassent tout sur leur passage, en profite pour faire des pillages dans des magasins dans la zone commerçante… est-ce normal ?! Franchement, ça suffit ! J’en ai vraiment marre de voir que c’est toujours une petite minorité de racaille qui incarnent le mal vivre en France. Y'en à marre !!!

27 mars 2007

(suite...)

J’ai trente trois ans et mon agoraphobie me coupe de tout. Depuis que j’ai arrêté le travail, je m’isole de plus en plus. Je ne veux voir personne. D’ailleurs, qui viendrait me voir, je ne connais personne. Les rares personnes que je pourrais voir seraient les amis de ma femme mais dès qu’ils viennent à la maison, je m’enferme dans mon bureau. C’est stupide je sais mais je suis incapable de communiquer avec les autres en ce moment. Je préfère la solitude.

Je communique bien sur, avec ma femme. Ma seule amie. Elle souffre de me voir comme ça, je le sais mais je n’ai pas de solution.

Depuis plusieurs semaines, je ne sors plus. La dernière fois qu’on est allé au restaurant ensemble, ça remonte à plus de 6 semaines. Depuis, je ne suis pas sortie. Je reste chez moi dans mon cocon, dans ma bulle.
J’ai l’impression que mon état empire car avant ces quelques semaines, j’avais envie de prendre un peu l’air. Mais là, je n’en ai plus envie. Ma seule fenêtre vers l’extérieure, c’est Internet. Les fenêtres de la maison, je les ferme et je tire le rideau. La lumière filtre à peine. Combien de temps vais-je tenir comme ça ? Je n’en sais rien. Je me dis que peut-être, le fait d’écrire va déclencher quelque chose en moi, un déclic ; En écrivant, je prends d’avantage conscience de mon état et j’essai de l’analyser. Le constat est pour l’instant pas très réjouissant… Vais-je enfin apercevoir le bout du tunnel ?

27 mars 2007

Nouveau cycle

Le temps passe trop vite et ma vie n’avance pas. Une sensation de ne servir à rien m’envahi tous les jours, plus particulièrement là, maintenant. Ce soir, je ne dors pas. Trop d’angoisses en tête.

Quand l’aube sera là, moi j’irai me coucher. Mon cycle va alors s’inverser comme d'habitude ; J’irai dormir le jour et veillerai la nuit. Ma vie ne rime à rien. Ce cycle ne mène à rien. Mais rien ne peut l’empêcher. C’est comme ça… Un cycle qui ne sert à rien, comme moi.

Je songe souvent à un autre Moi, plus libre et plus épanouie. Mais cette image lisse et parfaite que j’idéalise depuis si longtemps, je la déteste car je ne pourrai jamais l’atteindre, ni même l’effleurer. Cette ambivalence incessante, elle est en Moi. Je me déteste.

26 mars 2007

Le silence

Je me réfugie volontiers dans la futilité ; celle qui ne sert vraiment à rien. Quant on dit que la futilité en elle-même n’est que pure bêtise, et bien je m’en contente. Pour moi, c’est la console vidéo et les frittes. Cette futilité là m’aide à oublier un instant mon existence. Je m’inonde d’images et de calories. Après bien sur, je culpabilise. Chronique classique d’un être en mal de soi.

Je pense reprendre le travail d’ici quelques mois. Cela va être dur. J’ai perdu les repères d’une « vie » normale, celle qui est rythmée par les réveils difficile et les fins de journée harassantes. Il va bien falloir ressembler à Monsieur tout le monde et se fondre dans la masse, incognito.

Lorsque je travaillais, j’étais dans un bureau avec deux collègues d’une cinquantaine d’année. Une journée type se déroulait comme ce qui suit : J’embauchais, je leur disais bonjour, et je bossais sur mon ordinateur. Pendant 7h45, on ne se parlait pas. La journée s’écoulait dans le calme, avec de temps en temps l’intrusion du chef de service venant discuter avec nous. Puis il repartait et de nouveau le calme plat.

Je n’ai jamais pu tisser avec mes collègues une cohésion de travail sereine car ils m’ont toujours mit de côté ; Trop jeune et trop moderne à leur goût. Je bousculais un peu trop leur assise confortable de fonctionnaire tranquille qui ne voulait pas entendre parler de quoi que se soit qui révolutionnerai leur organisation. Donc, pendant 6 ans, j’ai « évolué » dans ce travail épanouissant que j’ai finalement quitté. Les éléphants mourriront dans leur cimetière sans moi.

Cette épisode n’est pas la cause à effet de mon état actuel (je vous rassure). Je ne suis pas de ceux qui se laissent bouffer par leur travail. Mais j’avais envie de faire cette parenthèse car je ne pense pas être un cas isolé. La dépression au travail n’a pas que pour seul facteur la pénibilité de la tâche ou les assauts d’autorités d’une hiérarchie peu prévenante sur la considération humaine mais qu’aussi perfide soit-elle, la torture psychologique s’applique aussi dans un silence implacable.

26 mars 2007

Le mur

Les jours passent et j’ai toujours ce sentiment d’incompréhension… ou plutôt, la sensation de n’être pas être compris.

C’n’est pas évident ; pas évident d’être Moi ; pas évident de lutter contre soi en essayant de se persuader que ça ira mieux demain. L’envie de s’en sortir est là mais le sentiment de faire du sur-place est là aussi. J’ai l’impression d’avoir un mur devant moi. Je tends les bras et j’essai de le pousser pour qu’il s’écroule. Mais j’ai beau, de toutes mes forces, essayé de le fissurer, il est toujours là, immobile, me narguant. Et puis, je lui tourne le dos en m’efforçant de croire que je l’ai un peu déplacé. Ce mur me fait de l’ombre : Agoraphobie, effondre toi !

24 mars 2007

Entrée en matière

Je me lance. J'ai 33 ans et je suis agoraphobe. Je suis en marge de la société car je ne suis pas (ou mal) compris.
Je vis avec ma femme qui ne me comprends pas, bien qu'elle essai de faire des efforts. Je dois partir avec elle en voyage prochainement mais j'ai peur d'affronter l'extérieur. Plus les jours passent, plus je sents que je vais annuler ce voyage. Elle partira seul j'en ai bien peur. Mon agoraphobie pèse sur ma vie et sur celle de mon couple. J'ai peur que l'usure et l'incomprehension finissent par avoir le dessus sur ma vie conjugale et que le klash arrive. A ce moment là, je serai seul... terriblement seul. Je m'y prépare comme quelque chose d'inévitable.

Publicité
Publicité
Agoraphobe
Publicité
Derniers commentaires
Archives
Publicité